Empreintes

Sur le motif du tapis le doigt de l’enfant glisse, dont le regard se fige sur la tâche en haut de la corniche dans laquelle il croit reconnaître tremblotant le visage d’un monstre incertain. Une porte claque au loin, le voilage vibre à peine, mais rien ne bouge de ces rues à la découpe tranchée entre ombre et lumière, et le silence à nouveau l’écrase. Alors au plafond les ombres et les reflets se mettent à danser sur une musique muette, une ode à la folie, une ode à sa tristesse, étrange féérie.